El Dorado

 

Chanson parue dans l'album F.E.A.R..

Paroles Traduction
El Dorado El Dorado
(i. Long-Shadowed Sun)
 
I remember..
The enchanted English walled garden
Days of summer air and honey-suckled nights
The capricious dance of lavenders and cabbage-whites
Made more than 3D, glowing in the evening long-shadowed sun
Nowhere better. But in England, although nothing really changes, the weather always does..
 
(ii. The Gold )
 
The gold stops us
The gold always did
The gold took more lives than Uranium
Than Plutonium
Pandemonium…
 
The thunder approaches
The heavy sighing of the monster…
Come to break the heavy weather
Come to silence all the singing birds
Tearing up the sky like paper
White-welding through dark steel of clouds
And the release of the sudden rain
 
The gold stops us
The gold always did
The gold took more lives than Uranium
Than Plutonium. Pandemonium.
The Gold!
 
Jet engines and demolition
And the summer rain
Like finding a lost child
 
The roads are travelled by many
Like promises of peace
And some choose not to go
The f e a r looks like bravado
It always did
I see them waiting, smiling
On the borders in dawn's mist
Or lost to the world in their upturned boats
I'll be free or I'll die trying to be
Trying to BE.
 
(iii. Demolished Lives)
 
I see myself in them
The people at the borders
Waiting to exist again
Brothers, sisters, sons and daughters
Denied our so-called golden streets
Running from demolished lives
Into walls
 
The “haves” and the “have nothings”
The accepted and rejected
We can’t keep letting them in
We can’t keep letting them in ?
 
The gold stops us
The gold always did
The gold took more lives than Uranium
Than Polonium. Pandemonium.
 
And as I stand here wondering why
A man beheaded on a smartphone
Falls into my pocket from the sky
Modern life
Everything is everywhere ..’know what I mean?
Handy.
And obscene.
 
(iv. F E A R)
 
F E A R is everywhere here
Under the patio
Under the hard-earned bought and paid-for home
Cushions, scented candles and the lawn
Mowing to the beat and the rumble of the coming storm
 
We all know about the wars that are raging
All the millions who just cannot see
There's so much more that binds us than divides us
But our f e a r denies it
While the papers stir it
The colours of the flag we wave
Were and will become blood red again
 
And the madmen all say they hear voices
God tells them what to do
The wars are all about money
They always were
And the money's dressed up in religion
And when it's not showing off, the money's hiding.
 
Something is cooking inside me...
It ain’t ready, but already…
I'm becoming harder to live with
Becoming harder to live with
You say I'm becoming harder to live with
I’m becoming harder to live with
But you can't see into my head
You can't see into my head
You can't see into my head
 
No you can’t see into my head.
 
And the roads are full of weapons
That slide by in the night
Tanks all covered in yellow mud
Pass you on the motorway
As you drive by with the kids and the buckets and spades
Happy Days.
 
(v. The Grandchildren of Apes)
 
Metal in the air
Brimstone in the lungs
Breathe deeply of it
The wind is carrying the pictures
The rain is muttering the names
The wind-chimes in my garden ring like keys
To all the stolen doors.
 
We are the grandchildren of apes, not angels
But only we are gifted with the eyes to see
On days without f e a r, when our heads are clear
That angels, we could be.
(i. Soleil assombri)
 
Je me souviens…
Le jardin anglais clos et enchanté
Les jours d’été et les nuits au parfum de chèvrefeuille
La danse capricieuse de la lavande et des Piérides du Chou*
Plus que de la 3D, rayonnants dans le soleil assombri du soir
Pas de plus bel endroit. Mais en Angleterre, bien que rien ne change vraiment, le temps change toujours…
 
(ii. L'Or)
 
L'or nous arrête
L'or l’a toujours fait
L'or a pris plus de vies que l'Uranium
Que le Plutonium
Pandemonium…
 
Le tonnerre approche
La lourde respiration du monstre…
Venu pour briser la pesanteur du temps
Venu faire taire le chant de tous les oiseaux
Déchirant le ciel comme du papier
Une soudure blanche à travers les nuages couleur d'acier
Et la libération d’une pluie soudaine
 
L'or nous arrête
L'or l’a toujours fait
L'or a pris plus de vies que l'Uranium
Que le Plutonium. Pandemonium
L’Or !
 
Moteurs à réaction et démolition
Et la pluie d'été
Comme retrouver un enfant perdu
 
Les routes sont empruntées par beaucoup
Comme des promesses de paix
Et certains choisissent de ne pas les prendre
La P E U R est semblable à la bravade
Elle l'a toujours été
Je les vois attendre, sourire
Aux frontières, dans la brume de l'aube
Ou perdus pour le monde dans leurs bateaux chavirés
Je serai libre ou je mourrai en tentant de l'être
Tentant d'ÊTRE.
 
(iii. Vies détruites)
 
Je me vois en eux
Ce peuple aux frontières
Qui attend d’exister à nouveau
Frères, sœurs, fils et filles
A qui l'on refuse nos soi-disant rues dorées
Fuyant de vies détruites
Vers des murs
 
"Les nantis" et les "démunis"
Les acceptés et les rejetés
Nous ne pouvons pas continuer à les faire entrer
Nous ne pouvons pas continuer à les faire entrer ?
 
L'or nous arrête
L'or l’a toujours fait
L'or a pris plus de vies que l'Uranium,
Que le Polonium. Pandemonium.
 
Et pendant que je suis là à me demander pourquoi,
Un homme décapité sur un smartphone
Tombe du ciel dans ma poche
Vie Moderne
Tout est partout... Tu vois ce que je veux dire ?
Pratique.
Et obscène.
 
(iv. P E U R)
 
La P E U R est partout ici
Sous le patio
Sous la maison durement acquise et payée
Coussins, bougies parfumées et la pelouse
Tondue en rythme, et le grondement de la tempête à venir
 
Nous savons tous pour les guerres qui font rage
Les millions qui ne peuvent tout simplement pas voir
Il y a tellement plus qui nous lie que ce qui nous divise
Mais notre P E U R le nie
Tandis que les journaux l’attisent
Les couleurs du drapeau que nous brandissons
Étaient et deviendront rouge sang à nouveau
 
Et les fous disent tous qu’ils entendent des voix
Dieu leur dit ce qu’il faut faire
L'argent est au centre de toutes les guerres
Il l'a toujours été
Et l'argent se déguise en religion
Et lorsqu'il ne se met pas en avant, l’argent se cache
 
Quelque chose couve en moi...
Ce n'est pas fini, mais déjà…
Je deviens de plus en plus difficile à vivre avec
Je deviens de plus en plus difficile à vivre avec
Tu dis que je deviens de plus en plus difficile à vivre avec
Je deviens de plus en plus difficile à vivre avec
Mais tu ne peux pas voir dans ma tête
Tu ne peux pas voir dans ma tête
Tu ne peux pas voir dans ma tête
 
Non tu ne peux pas voir dans ma tête.
 
Et les routes sont pleines d'armes
Qui passent dans la nuit
Les chars couverts de boue jaune
Te doublent sur l'autoroute
Alors que tu emmènes les enfants avec les seaux et les pelles
Jours Heureux.
 
(v. Les petits-enfants des Singes)
 
Métal dans les airs
Soufre dans les poumons
Respirez-en profondément
Le vent emporte les images
La pluie murmure les noms
Les carillons dans mon jardin tintent comme des clés
À toutes les portes volées.
 
Nous sommes les petits-enfants des singes, pas des anges
Mais, seulement dotés d’yeux pour voir
En des jours sans p e u r, quand nous aurons les idées claires
Nous pourrions être ces anges.
 

(Traduction par Dany de Mongenot)

* Espèce de papillon

El Dorado apparaît dans les disques suivants : F.E.A.R..